75%

Les grands patrons vont se cogner au plafond




C'était prévu hein...
Mais pas de quoi tomber de sa chaise non plus.

6 jours que je n'ai rien publié sur ce blog... Il était temps que je me remette au boulot comme dirait Nicolas



Les salaires des patrons des grandes entreprises publiques qui gagnent plus de 20 fois le salaire de celui ou celle qui est en bas de l'Ă©chelle vont bientĂ´t se cogner au plafond.

La belle affaire!
A la question: "Que vous inspire cet écart de 1 à 20?" posée à Louis Gallois par Challenges, celui-ci répond:
"C’est raide pour certains. Mais avec les 5 % de salaires les plus bas Ă  30.000 euros annuels dans un groupe comme le nĂ´tre, ça ferait 600.000 euros. On peut quand mĂŞme vivre avec 600.000 euros!"
En effet oui... J'imagine qu'Ă  600 000 € par an, on n'est pas Ă  la rue hein...

Bon alors Ă©videmment, il va peut-ĂŞtre falloir se calmer sur le boursicotage, la collec' de voitures de luxe, les bouteilles millĂ©simĂ©es Ă  500 €, les thalassos Ă  St-Barth... 
Mais, tout comme on peut vivre avec 600 000 € par an, on peut aussi vivre sans les thalassos une coupe de Champ' Ă  la main.
Enfin je crois.

Louis Gallois persiste et signe, donc.

En effet, en janvier dernier, à la question "Qu'est-ce qu'un salaire raisonnable pour un patron de votre niveau ? Je conçois qu'il faille des différences, mais quelles limites donner à cela ?"
Il avait déjà répondu:
"Ma rĂ©munĂ©ration est de 2,6 millions par an. Je trouve que c'est un salaire absolument incomprĂ©hensible par l'opinion publique. Je le dis franchement, on ne peut pas comprendre que quelqu'un gagne une telle somme quand on voit les difficultĂ©s. Je pense qu'il y a un effort de solidaritĂ© Ă  faire. Pour mon confort personnel, je m'arrange en donnant une partie de mon salaire Ă  des actions socialement utiles, mais je dirai que c'est du sauvetage individuel; je pense qu'il faut qu'il y ait une discipline et une fiscalitĂ© qui aide Ă  cette discipline". 
Lorsqu'il dirigeait la SNCF, Louis Gallois gagnait "10 fois moins. J'arrivais à vivre quand même [...]. Je ne suis pas contre une hausse de la fiscalité pour les plus hauts revenus."
Et bien, ça tombe bien car on y est

Non seulement le Changement c'est maintenant, mais la décence et la solidarité aussi.
Et Louis Gallois de répéter une nouvelle fois:
"Je constate que je gagne dix fois plus qu’Ă  la SNCF. Y a-t-il une telle diffĂ©rence de responsabilitĂ©? Je ne le ressens pas comme tel. Ma position personnelle, que je n’impose Ă  personne, est qu’une rĂ©munĂ©ration comme la mienne est inexplicable Ă  l’extĂ©rieur. A personne. Je règle ça avec ma conscience en faisant un usage socialement utile de ma part variable. Il me reste très largement de quoi vivre!" 
Quant Ă  la taxation Ă  75% des plus hauts revenus, il s'agit selon lui  d'"une mesure de crise, oĂą il faut que la solidaritĂ© s’exprime".

Le temps du "chacun pour sa gueule" est-il enfin révolu?

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8 commentaires

  1. Tiens ! Un billet...

    Il me semble sympathique, ce Galois.

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  2. Impossible à mettre en place sur les contrats en cours et les meilleurs partiront dans le privé laissant les entreprises public à la dérive avec des inexpérimentés aux commandes comme dans le gouvernement z'ayrault et mollande

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  3. Ah! Elle reblog...
    J'ai eu peur. Bienvenue sur ton blog!
    ;-)

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  4. Cette mesure est tout Ă  fait juste, mais comme d'habitude les socialistes font tout Ă  l'envers.
    Au lieu de baisser les salaires de patrons, ils auraient du augmenter les salaires des ouvriers pour que le plus mal payé soit payé 20 fois moins que son patron. Dans le cas de Gallois, çà aurait donné 125000 euros.
    C'Ă©tait pas mieux?

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    1. C'est mieux sans aucun doute... Mais l'addition ne serait pas la mĂŞme !

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