Mon bilan égoïste: trop de rapport tue le rapport

En long, en large et en travers, tous les copains ou presque ont lu le pavé de Monsieur Gallois.

Et moi?

Moi... non... rien...

Si je vous dit que je suis d'accord avec tous les copains et les copines, ça n'ira pas loin. Mais c'est pourtant vrai.

Et vous dire que ça me dépasse, que j'en ai soupé de ce rapport dont on nous rebat les oreilles depuis des semaines, ça ne fera pas avancer le schmilblick non plus. 

J'ai téléchargé le bidule.
Je l'ai survolé.

J'ai désespérément cherché le mot "précarité" en recherche plein texte.

Il est apparu 2 fois:
  1. Le marché du travail français connaît de graves difficultés, conjoncturelles comme structurelles, préjudiciables pour la compétitivité de l’économie. Il est notamment marqué par : [...] une précarité accrue des salariés, avec 4 recrutements sur 5, hors intérim, en contrats courts. La dualité du marché du travail conduit à ce que les ajustements face aux chocs se fassent essentiellement par les recrutements (baisse du recours à l’intérim, non renouvellement des CDD), accentuant encore les difficultés des plus précaires. 
  2. La négociation sur ce sujet [la sécurisation de l'emploi] est lancée, et les partenaires sociaux sont invités à la conduire en allant le plus loin possible d’ici à la fin de l’année afin de parvenir à un accord ambitieux.Quatre grands objectifs sont fixés: lutter contre la précarité excessive du marché du travail.
Vous vous demandez sans doute pourquoi j'ai été cherché ce mot. Je ne sais pas. Je pensais que dans un rapport sur la croissance, la compétitivité et l'emploi, ce mot y avait sa place.

Je ne sais pas trop où je veux en venir en rédigeant ce billet. Sans doute réfléchis-je au même rythme que j'écris.

En tous cas, dans mon quotidien (ignoble égoïste que je suis), ce rapport ne va rien changer.

Enfin si, en 2014 peut-être, quand je ferai mes courses, quand je recevrai ma facture EDF ou quand j'irai au Mc Do et que la baisse de 5,5 à 5% de la TVA des produits de première nécessité sera compensée par l'augmentation de 19,6% à 20% de la TVA de tout le reste.

Mais 2014, c'est dans longtemps. Donc en attendant... Bah rien... Pas de changement dans mon égoïste petit quotidien.

Mais je n'en attendais pas moins hein. N'allez pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. Je ne considère pas Gallois comme un messie.

Disons simplement que trop de rapport tue le rapport.

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6 commentaires

  1. on a signé, c'est pour en chier ! On savait que 2012 et 2013 allaient être difficiles...

    Pour en revenir à la précarité, ce n'est pas l'objet de ce rapport mais tu as raison, on n'en parle pas assez.

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    1. Oui oui je sais bien tout ça! Je crois que nous sommes d'accord.
      Pour la précarité, j'avais cru, enfin je me disais que cette problématique (ce fucking problème) a quand même un poids dans la compétitivité d'un pays, dans sa croissance aussi.
      Enfin bref, mon billet est en mode blasé. Ça va passer.

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    2. La précarité est plus une conséquence qu'une cause...

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    3. Ah oui tu as raison.
      Encore ma logique défaillante.

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  2. Je parlais d'enlever des charges pour relancer la croissance, surtout.
    Et comme tu dis, la précarité m'inquiète beaucoup plus que les états d'âme des patrons. Et oui, je suis d'accord avec toi pour la TVA.
    Il y a des jours comme cela...

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    1. J'ai repris le titre de ton billet ;-)
      Oui, morositude et sinistrose.. Heureusement que chez moi c'est passager.

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